Rue Jeanne d'Arc
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La rue Jeanne d'Arc et la cathédrale Sainte-Croix |
Le percement de la rue Royale en 1756
ayant attiré la circulation et le commerce, on pense aussitôt à ouvrir
une nouvelle avenue dans l'axe de la façade de la cathédrale des Bourbons
alors en construction, pour remplacer le vieux "decumanus maximus"
(la rue de Bourgogne) devenu trop étroit.
La révolution diffère l'exécution du projet, et après une étude détaillée
menée en 1811, le percement de la rue de Bourbon est déclaré d'utilité
publique le 16 septembre 1825.
Plan du percement de la rue Jeanne d'Arc
Le plan ci-dessus permet de constater que le percement de la rue Jeanne
d'Arc fait disparaître d'autres rues et donne évidemment
lieu à de nombreuses expropriations.
Une plaque se trouvant au coin de la rue de la Vieille Monnaie et de
la rue Jeanne d'Arc, témoigne encore de ce passé :
Les travaux, confiés à la "compagnie de la rue du prince royal"
en 1832, sont menés de 1836 à 1841. La rue Jeanne d'Arc, baptisée ainsi
en 1840 est définitivement achevée en 1846.
Après les destructions de
1940, un prolongement de 55 m vers l'ouest au-delà de la rue Royale,
sera réalisé à partir de 1941.