Rue Royale

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Le 21 mars 1752, Louis XV autorise la percée de la rue Royale, à la condition que les façades soient uniformes de chaque côté. La percée est menée parallèlement aux travaux de construction du nouveau pont. Les rez de chaussée de la rue Royale sont garnis d'arcades aveugles.

  133 propriétaires doivent être expropriés et une arche doit être élevée sur la rue Pierre-Percée (photo de gauche) pour que la nouvelle artère soit au même niveau que le pont. L'année 1753 est entièrement consacrée à cette construction, ainsi qu'aux démolitions.

En avril 1754, débutent la construction des arcades du côté du pont, ainsi que celle du bâtiment connu à tort sous le nom de Chancellerie sur le Martroi. Deux ans plus tard, les façades sont presque terminées ainsi que la Chancellerie, et la rue est pavée en 1760.
Une fois les constructions terminées, il faut vendre les lots construits ; ceux du bas de la rue trouvant peu d'acquéreurs.
En 1762, une manufacture royale de toiles peintes s'installe dans la rue, sous la direction de Jacques de Mainville. Elle emploie 150 ouvriers dans ses murs et procure du travail à bon nombre de tisserands et de fileurs de la région orléanaise.

Rapidement, le rue Royale devient un lieu de résidence huppé et une promenade incontournable. Au n° 79 de la rue, existait encore avant 1940, un salon d'apparât Louis XV.

L'implication personnelle de Louis XV dans cette construction donne son nom de Royale à la nouvelle artère. Sous la Révolution Française, elle est rebaptisée rue de l'Egalité. Le 1er août 1830, à l'angle de la place du Martroi le mot Royale est enduit de cirage.

Les bombardements et les incendies de juin 1940 ont dédruit 50% des constructions de la rue Royale. En juillet 1940, les Allemands font raser les façades qui avaient résistées au feu. Au moment de la reconstruction, on envisage d'élargir cette rue afin de lui donner des proportions plus adaptées à la nouvelle circulation urbaine. Le chanoine Chenesseau ainsi que Roger Secrétain prônent une reconstruction sur la base du schéma classique du XVIII ; projet qui est finalement adopté. Il est également décidé d'ouvrir les arcades et de protéger les trottoirs